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Nous en avons rencontrés des enfants.
Beaucoup.
Des tout petits lovés dans le dos de leur maman quechua, des qui accourent vers toi dès qu’ils savent marcher, des un peu plus timides qui te regardent avec des yeux ronds, des jeunes ados qui sortent en troupe du collège.
Partout et beeeaucoup je vous dis !
Ils viennent, ils posent des questions, ils regardent, des fois ils ont juste envie d’échanger quelque chose avec toi, là maintenant et ils le font.
Ils ont tous quelque chose en commun, sincèrement quasiment tous, ils sont curieux et cherchent le lien.
Alors j’ai envie de vous faire une petite compil de nos rencontres avec des enfants.
La terre en l’air
Idylle, Maxence et Isaac, 1 grande sœur et 2 petits frères, environ 12, 7 et 4 ans
Je crois qu’on peut dire qu’ils ont une belle vie, en Martinique, avec autour d’eux une bonne dose d’amour, des gens qui dansent le bèlè et une ferme avec des gros cochons et même des bébés cochons.
Les enfants contre le mur
On vient de sortir de la ville de Catacaos, tout au nord du Pérou sur la côte Pacifique, là où c’est tout plat et tout sec avec de la poussière et du vent.
Comme on est malins et que de toute façon se lever tôt c’est pas pour nous (on a ça dans les gènes je crois) le soleil est déjà bien haut, on s’est arrêté dans une station service pour faire le plein de flotte.
La cantatrice à trottinette
Nous sommes sur la plaza de armas de Cuzco, au coeur de la ville.
La place en jette, elle est faite de pavés larges et lisses et d’espaces enherbés plantés de fleurs, bien alignées.
Au milieu, trône la fontaine, et sur la fontaine se dresse la statue de feu Manko Qhapaq, le premier souverain Inca légendaire.
Un précieux cadeau
Nous sommes le 20 janvier 2019 et je suis à Sainte-Anne en Martinique.
Cela fait une grosse semaine que je recherche activement un embarquement pour quitter l’île, peu importe vers où et de préférence vers le continent américain !
Colombian BMX Supa Crew
Je suis à la sortie de Barranquilla, le port colombien de la côte caraïbe à la réputation sulfureuse.
Je ne suis pas entré dans le centre-ville à vélo, tous les Colombiens croisés depuis Cartagena me l’ont déconseillé.
L’enfant et le drapeau
On est dans le petit village de Yuracmarca, dans le nord du Pérou, sur la route sinueuse qui se faufile vers Huaraz et les cimes de la cordillère blanche depuis le désert de la côte pacifique.
Yuracmarca est à 1518 m d’altitude.
Ah c’est précis ! Pourquoi diable je vous em*****de avec l’altitude de ce bled ?
More coming soon !
Voila, j’avais envie de vous partager tout ça.
Quand je me suis décidé à partir en voyage (je précise que ça n’est pas apparu comme ça d’un coup, comme une envie de magnum aux amandes, c’est venu par vagues jusqu’à être vraiment clair dans ma tête).
Donc pendant cette période de quelques mois, j’ai baissé petit à petit le volume du Loïc qui aime les projets ambitieux et très sérieux sur le développement de l’usage du vélo, qui réfléchi à son plan épargne logement et à la galère de déménager ses affaires une fois de plus.
Et puis j’ai monté celui du Lolo de 5 ans qui voulait devenir marin quand il sera grand, et le volume du jeune Lolo qui rêvait d’évasion en lisant On a roulé sur la Terre de Poussin et Tesson et en regardant Gael García Bernal se tirer dans la pampa sur sa Norton 500 dans le film Carnets de voyage.
C’était une bonne idée.
Je n’ai pas envie d’idéaliser l’enfance ici, sans nuance, je me souviens des longs moments d’ennui, des méchancetés gratuites de la cours de récré, les miennes et celles des autres, je me souviens de la frustration d’être autant dépendant des grands, tout ça c’était là aussi et certainement depuis les premières couches.
L’enfance c’est une escale du voyage, il y a tellement de trucs bien à vivre et à faire comme jeunes adultes, comme jeunes parents ou pas, comme grands-parents ou pas, comme petits vieux.
Maintenant que j’ai posé ma petite nuance pour faire genre, faut que je vous redise que ce sont quand même eux, les enfants, qui ont courus vers nous les yeux et les oreilles grandes ouvertes, qui ont chanté avec nous et dansé sur notre musique, qui ont sauté sans réfléchir dans l’eau par dessus le bord du bateau avec nous.
Alors j’ai envie de continuer de me rappeler de bien prendre soin de la qualité du mix.
De bien me rappeler de temps en temps de remonter un peu le volume de la petite voix du Lolo de 5 ans.